3 couteaux à moins de 30 € pour vos vacances

Ceux qui l’ont vécu s’en souviennent. Le jour où un père confie, après les précautions d’usage sur l’outil, un premier couteau à son fils qui, quelques années plus tard, le transmettra au sien.

Pour certaines personnes, un homme se doit de toujours avoir son couteau en poche. Certes, aujourd’hui le citadin n’y trouvera pas d’autre utilité que celle de déformer la poche de son pantalon de costume, mais en été, les escapades sont l’occasion de mille découvertes. Il est alors grand temps de se munir, si ce n’est pas déjà fait, d’un couteau de poche.

Le plus polyvalent : Victorinox, série Pionnier

Inaltérable avec ses lames inox, indémodable et pourtant daté avec son manche en alu quadrillé, il est utile en toutes circonstances. La version officier suisse dispose d’une grande et d’une petite lame, d’un poinçon et d’un tournevis décapsuleur.  Le cran forcé de la lame le limite cependant à de petits découpages.

Le plus baroudeur : Opinel Outdoor

Il s’agit d’une véritable révolution dans cette traditionnelle maison plus habituée aux manches en bois qui sèchent au gré des usages, et aux lames en fer doux qui se corrodent. Avec ce modèle, vous disposez d’une lame et d’une scie, d’un sifflet et pour les marins, d’un démanilleur. Extrêmement robuste et abordable, l’outil idéal pour tailler des sifflets en sureau dans les sous-bois.

Le plus vintage : Otter Messer Mercator k55k

Modèle produit depuis plus d’un siècle, il s’agit d’un cran d’arrêt à l’ancienne. Par là, comprenez que la lame ne doit pas être lavée sous l’eau, mais simplement essuyée et huilée, comme tout couteau qui se respecte. Vous disposerez alors d’un couteau extrêmement plat, bien mieux construit que nos douk-douks locaux et tranchant comme un rasoir pour qui saura l’entretenir. Toujours chez l’honorable maison Otter Messer, pour un prix supérieur, vous pourrez accéder au plus encombrant mais plus stylé Ankermesser de la marine allemande.

Arnaud Bulteau