Achat-plaisir par excellence, l’automobile de collection est devenue un placement bien plus lucratif que les actions en bourse et presque aussi sûr que la pierre. Du 3 au 7 février, plusieurs centaines de bolides seront vendus aux enchères à Paris pendant le salon Rétromobile. On vous aide à franchir le pas et à faire le bon choix.
Le double-arbre Balbiero dans sa cylindrée la plus prisée vaut à lui seul un coup de foudre pour cette 1750 Berline quasi neuve et vendue sans prix de réserve. Tout de même plus classe qu’un Scenic pour les sorties en famille…
Premier argument en faveur du cabriolet 2002 : sa rareté (moins de 200 exemplaires). Avouez également qu’il ne manque pas d’allure. Pour la rigidité, c’est autre chose paraît-il, mais honnêtement, qui s’en soucie ? Vendu sans prix de réserve.
Les automobiles signées Zagato ont toutes ce « je-ne-sais-quoi » de bizarre qui les rend si attachantes. C’est le cas de ce coupé Junior Z à l’inimitable faciès vitré, rare en version 1600 et parfait dans sa teinte « Blu Francia ». Vendue sans prix de réserve.
Et pourquoi pas une avant-guerre ? Certaines peuvent être très amusantes à conduire, comme cette CGSs, modèle 4 cylindres; le plus sportif d’Amilcar. L’engin nécessitant une révision, ce sera, pour vous, l’occasion de réviser vos bases en mécanique. Vendue sans prix de réserve.
La Ferrari 250 GT SWB (pour Short Wheel Base) est une icône absolue. Cet exemplaire de 1963, le dernier produit, n’a jamais couru – d’où son état irréprochable – et n’a jamais été proposé aux enchères. De quoi faire frétiller le marché !
La DS étant devenue hors de prix, on redécouvre avec intérêt la CX qui lui a succédé. Proposée pour une bouchée de pain, cette GTI Turbo 2 ex – Assemblée Nationale mérite toute votre attention, dans un esprit décalé.
La rarissime Lancia Hyena n’est autre qu’une Delta Intégrale recarrossée par le carrossier Zagato. 24 exemplaires seulement… Autant dire que l’occasion d’en acquérir une ne se représentera pas de sitôt.
Il n’y a pas si longtemps, une belle Testarossa s’échangeait pour 50 000 euros. Aujourd’hui, il faut compter le triple ! Et demain, ce sera plus encore. Moins tape à l’œil que le rouge et plus rare, cette livrée noire lui va à ravir.
Première Maserati à moteur central arrière, la Bora fut l’une des nombreuses victimes collatérales du premier choc pétrolier. On redécouvre aujourd’hui sa ligne sublime et ses aptitudes routières de haute volée.
Le coupé Mercedes Classe S de la fin des années 60 est l’un des plus beaux dessins du designer français Paul Bracq. Version la plus aboutie, celle équipé du V8 3,5 l est naturellement la plus recherchée.
Si votre rêve est de participer au Goodwood Revival, au Tour Auto ou au Mans Classic, sachez que cette petite berlinette Alfa Romeo vous ouvrira les portes de la plupart des grandes épreuves historiques.
Dessinée par Giugiaro, la troisième génération de Maserati Quattroporte nous replonge dans l’Italie des « années de plomb ». Ses lignes tendues, abritant un puissant V8 de 290 CV, invitent à se la jouer Romanzo Criminale.
En soi, la Ferrari 550 Maranello est déjà un grand classique. Cette rare version Barchetta (448 exemplaires) à l’harmonie de couleur avantageuse est certainement l’un de ses exemplaires les plus exclusifs.
Estimation : 450 000 – 550 000 euros.
Bertrand Waldbillig
RM Auctions : Invalides, 3 février. Bonhams : Grand Palais, 4 février. Artcurial : Retromobile, 5 et 7 février.
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