Driving shoes : la conduite pied au plancher

Style de vie

27JUIN. 2016

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Driving shoes : la conduite pied au plancher

27 JUIN . 2016

Écrit par Jérôme Langlais

Vous vous préparez pour un run qui vous mènera sur les routes du Morvan à la découverte d’une auberge de charme, vos niveaux sont faits, votre sac 48h est prêt, tout est sous contrôle quand surgit la question «  Que porter à mes pieds ? ». Cette interrogation mérite d’être sérieusement posée tant conduire et marcher avec style et confort peuvent être deux activités aux exigences incompatibles.

Le cahier des charges de la chaussure de conduite idéale pourrait se résumer ainsi : un cuir souple pour un confort maximal à même de résister aux assauts d’une vie en ancienne faite d’huile, d’essence et de frottements ; une semelle fine et souple qui accroche sur les pédales mais suffisamment épaisse pour vous permettre de marcher, une certaine finesse pour jongler entre les pédales et enfin une remontée de la semelle sur le talon pour prévenir l’usure.

Derechef, on élimine les mocassins à picots, dont les mal nommées Car Shoes. Si leur look est incontestable, ils n’offrent pas de maintien suffisant pour être considérés comme de véritables driving shoes. Nous oublierons également les Sparco et autres OMP ou Alpinestars de « païlotes ». Si elles sont irréprochables en termes d’agréments et répondent aux normes de sécurité Snell 2000, vous imaginez-vous réellement évoluer hors de votre auto avec ce genre de bottines sans porter la combinaison idoine ? Conscientes de ce péril, ces marques ont d’ailleurs presque toutes développé une gamme plus citadine et discrète. Elles seront un choix sûr et sans surprise pour un tarif qui reste contenu. Nous avons un faible pour les Sabelt Granturismo qui sont réellement robustes et dont le look rend à l’aise en toute circonstance décontractée. Une paire de Sparco Imola ou Vintage remplira également sa mission pour un budget encore plus serré.

Le sujet est si important que même les maisons prestigieuses telles Lobb en collaboration avec Aston Martin ou encore J.M. Weston s’y mettent, avec des résultats (nous devons l’avouer) esthétiquement peu convaincants et un budget qui s’envole.

Du côté des spécialistes de l’équipement vintage, les créations de Chapal se distinguent. La « pilote » offre une alternative chic crédible que les pilotes des Sixties adoptèrent d’ailleurs pour beaucoup. La pilote offre un look délicieusement retro, une qualité irréprochable des cuirs et du montage. Elle est un choix idéal pour esthète, même si la marche n’est pas son point fort. On pourra également opter pour l’historique Bottine Ciccio. Fabriquées à la main en Sicile par Francesco Liberto, elles furent portées aussi bien par Jacky Ickx, Vic Elford ou les frères Andretti.

Vous pouvez également vous tourner sur le sur-mesure en sollicitant la maison allemande Himer & Himer qui déclinera sa Rennfahrerschuh selon vos envies. Nous espérons que vous éviterez l’écueil d’y faire broder le logo de votre belle auto.

Si vous craignez l’ostentatoire d’une paire dédiée, une bonne paire de Converse pourra également très bien faire l’affaire. Mais pour ça, vous n’avez pas besoin de nous.

 

Jérôme Langlais

Ciccio
Chapal 60’s Pilote à partir de 600€
Converse
Himer & Himer
John Lobb & Aston Martin
Sabelt Collection Granturismo à partir de 200€
Sparco
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