Dans ta Benz Benz Benz : nos (grosses) berlines des années 1990

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Dans ta Benz Benz Benz : nos (grosses) berlines des années 1990

28 FéVRIER . 2019

Écrit par Jérôme Langlais

Au début des années 90, rouler vite est encore une valeur et l’éco-responsabilité n’existe pas. Nombreux sont les constructeurs à développer une berline (très) sportive qui cache sous une robe classique, à peine alourdie d’appendices, son surplus de  vitamines… Ces berlines sous amphétamines sont le fruit de la collaboration tantôt avec des préparateurs, tantôt avec des marques de prestige amies (Lancia avec sa 8.32 Ferrari, Opel avec Lotus, et même Renault avec sa Safrane Bitrubo). Retour sur cinq modèles emblématiques de l’époque – et qui auront quand même plus d’allure qu’un Macan TurboDiesel pour partir en week end !

Par Jérôme Langlais

benz

D.R.

Audi RS2

Audi

Audi RS2, D.R.

En 1993, la marque allemande lance un premier pavé, la RS2. Elle prend la forme d’un break ultra sportif conçu en collaboration avec Porsche. Elle est la première de la lignée des RS qui donnera naissance aux RS4 et RS6 si prisées des familles particulièrement pressées et des pilotes de GoFast.

Côté mécanique, elle est équipée d’un moteur 5 cylindres 2,2L de 315 ch et d’une transmission intégrale l’autorisant à aller chasser sur les terres des Coupé et GT qui règnent à l’époque sur les files de gauche des autoroutes.

Il faudra assumer ses lignes acérées et ses couleurs vives ! Car comment ne pas la choisir dans sa livrée Bleu Nogaro et ses disques de freins surdimensionnés, siglés Porsche ?

 

Mercedes Benz 500E

mercedes

Mercedes 500E, D.R.

Au tout début des années 1990 Chez Mercedes, on glisse le V8 5 litres du 500 SL de 326 ch dans la W124 et c’est encore Porsche qui va se charger de la fabrication, avec de nombreux allers-retours entre l’usine Porsche de Zuffenhausen et celle Mercedes-Benz de Sindelfingen.

Le résultat est bluffant, la puissance est disponible tout de suite, de bas en haut, la montée en régime est rapide. Le tout pour le prix exorbitant de plus de 550 000 FF.

Les signes de cette métamorphose sont si discrets, que ce véritable sleeper pourrait ressembler à n’importe quel taxi : il faut écraser la pédale de droite pour s’en distinguer.

 

Opel Omega Lotus

opel

Opel Omega Lotus, D.R.

C’est en 1990 qu’Opel propose un de ses rares modèles à avoir frappé l’imaginaire collectif, une folle liaison entre un géant et une petite firme habituée des coups d’éclat. La recette est simple, on ne joue pas la demi-mesure et on exagère tout, tant côté moteur que côté look.

L’amorphe 6 cylindres d’origine se voit réalésé, totalement optimisé et greffé de 2 turbos, pour 376 chevaux disponibles. L’esthétique quant à elle gagne tout l’attirail so 90’s : spoiler, aileron, jantes larges, élargisseurs, prises d’air…

Le résultat est spectaculaire : plus de 286 km/h, des accélérations violentes qui requièrent  une certaine maîtrise du pied droit… et du cerceau.

Avec moins de 1000 exemplaires fabriqués, le plus dur sera d’en trouver un en bel état – presque aussi difficile que de trouver un sorcier qui daigne et sache l’entretenir !

 

Jaguar XJR

jaguar

Jaguar XJR, D.R.

C’est la très expressive version de la XJ300, la première berline de l’ère Ford avec sa calandre grillagée et ses roues de 17 pouces. Compressé, le 6 cylindres de 4 litres compte 326 chevaux (376 dans la version V8 qui sort en 1997) lui conférant des performances remarquables au regard de sa 1,8 tonne à emmener.

Si ce gain de performance rend quelque peu viril son confort, cette XJR a reçu à son lancement beaucoup de louanges : Jeremy Clarkson lui décerne en 1995 le titre de meilleure voiture au monde, tout simplement.

 

BMW M5 E39

Déclinant depuis 1984 le concept M5, BMW dote son modèle E39 d’un V8 de 5L qui porte à 400 chevaux la puissance de cette berline sous hormones. Les chiffres ne font pas tout, car ce V8 volontiers puncheur rend la M5 particulièrement ludique et génératrice de sensations.

Les 1,7 tonnes seraient presque oubliées. Selon les mesures de l’époque cette berline discrète, à l’exception des 4 sorties d’échappement à la sonorité remarquée, fait aussi bien, voire mieux que la 911 contemporaine avec un kilomètre départ arrêté avalé en moins de 24,5 secondes.

J.L.

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L’Arctique avec Blaise Drummond

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Robert Malaval, artiste-éclair à la galerie Pauline Pavec

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