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Les meilleures adresses du 17ème arrondissement à Paris
19 NOVEMBRE . 2025
Entre Batignolles, Ternes et Place de Clichy, le 17ᵉ regorge de belles adresses où se retrouver. Un arrondissement plein de charme où l’on aime revenir, jour et nuit.
Découvrir La Fondation
À la lisière du quartier des Batignolles, l’ouverture de la Fondation est un des évènements de l’année, entre hôtellerie et lieu culturel. L’intérieur a été confié au duo new-yorkais Roman & Williams. L’ambition est celle d’un hôtel pensé comme un espace de vie à la frontière du club créatif, de la résidence d’artistes et du centre de bien-être urbain. L’hébergement aligne cinquante-huit chambres dont trois suites perchées dans les étages supérieurs. On aime le restaurant La Base, orchestré par le chef Thomas Rossi, qui revisite la cuisine française avec une précision contemporaine ; l’exemple du mille-feuille feuilleté minute ou de la tatin d’oignons confits illustre cette recherche d’une excellente cuisine de brasserie moderne. Le Restaurant La Fondation se hisse au huitième niveau, avec un panorama ouvert sur les toits et une carte plus contemplative.

Rooftop de La Fondation © La Fondation
Le rooftop attire un public plus nocturne, curieux de cette vision de Paris hors clichés, entre l’Arc de Triomphe au loin et les flux du boulevard urbain en contrebas. Le volet bien-être, rarement aussi ambitieux en contexte intra-muros, articule une piscine semi-olympique aux lignes minérales, un spa expert, un sauna, une salle de sport conçue comme un studio premium et même un mur d’escalade intérieur. Une partie du bâtiment accueille également des espaces de travail flexibles, un auditorium et des salons pour projets créatifs, renforçant l’idée qu’un hôtel ne se limite plus à dormir, mais à penser, produire, échanger, respirer autrement.
40 rue Legendre, 75017 Paris
01 78 77 70 00
Voir tout Paris du haut du Hyatt Regency
Au 34ᵉ étage de l’hôtel, à quelque 140 mètres au-dessus de Paris, le bar panoramique Windo Skybar déploie un paysage à couper le souffle : la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le ruban vitré de La Défense et la nappe sombre du Bois de Boulogne. L’atmosphère y est feutrée : lumières tamisées, grandes baies vitrées, mobilier sombre aux lignes élégantes. Le menu propose des cocktails créatifs, servis entre tapas de saison et ambiance lounge, tandis que les DJ sets prennent place les vendredis et samedis à partir de 21 h.

La vue sur Paris du Windo Skybar © Hyatt Regency
3 place du Général Kœnig, 75017 Paris
01 40 68 50 60
Un dîner à l’Eldorado
L’hôtel L’Eldorado déploie son restaurant entre jardin d’hiver et cour végétalisée, une invitation à la lenteur. Le décor multiplie les emprunts — bow-windows victoriens, tapis aux motifs persans, mobilier acidulé — mais s’équilibrent en une élégance cohérente, qui accueille autant les habitués du quartier que les visiteurs de passage.

Le restaurant de l’hôtel Eldorado © Eldorado
La carte fait le pari d’une cuisine de belle maison, sans effet de mode, empruntant au répertoire bourgeois — œufs mimosa, sole meunière, vol-au-vent, steak tartare — tout en l’adaptant aux saisons et aux arrivages. On y trouve aussi des plats plus contemporains comme un risotto à la courge ou un velouté de cèpes-crumble de châtaignes. Le lieu compte parmi ses atouts ce jardin intérieur planté de palmiers et bananiers, visible depuis la salle, qui donne à ce dîner un air de repas de campagne en ville.
18 rue des Dames, 75017 Paris
01 45 22 35 21
Pause littéraire à La Librairie de Paris
Avant un film ou un déjeuner au Wepler, La Librairie de Paris située Place de Clichy, occupe plusieurs niveaux et s’impose comme l’un des plus vastes espaces littéraires indépendants de la capitale. Son fonds couvre aussi bien la littérature française et étrangère que les sciences humaines, la philosophie, les arts, la jeunesse, la bande dessinée, les mangas et l’édition scolaire, avec une amplitude rare permettant de trouver aussi bien les nouveautés médiatisées que des ouvrages plus confidentiels. L’organisation privilégie une circulation claire entre tables thématiques, rayons spécialisés et recommandations écrites par les libraires, qui jouent un rôle actif de conseil plutôt que de simple orientation commerciale.

Les rayons de La Librairie de Paris © La Librairie de Paris
L’établissement propose également un système de commande et de retrait rapide pour les titres moins courants, ainsi qu’une programmation régulière de rencontres, signatures et échanges publics, maintenant un rôle de place culturelle de quartier.
7-9 place de Clichy, 75017 Paris
01 42 79 43 21
Une toile au Cinéma des Cinéastes
Sur l’avenue de Clichy, à deux pas de la butte Montmartre, le lieu qui abrite aujourd’hui le Cinéma des Cinéastes remonte à une histoire typiquement parisienne. À la fin du XIXᵉ siècle, les mieux abritent le cabaret « Au Père Lathuille », fréquenté par les artistes et peintres, dont Édouard Manet qui s’y inspira pour un tableau. Au début du XXᵉ siècle, le site devient un café-concert, rebaptisé « Le Kursaal », puis, dans les années 1930, il se transforme en salle de cinéma — d’abord l’Eden, puis Le Mirage et enfin Pathé Clichy. En 1996, la salle adopte son nom actuel et s’établit comme une maison d’art et essai sous l’égide de la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP). Aujourd’hui, le Cinéma des Cinéastes conserve cette double vocation de salle patrimoniale et de lieu d’innovation culturelle. Trois écrans permettent une programmation dense et exigeante, affranchie des logiques de blockbuster. Une large part est accordée aux cinémas européens et internationaux, aux avant-premières, aux rétrospectives, aux débats avec réalisateurs ou producteurs. On ne manque pas le petit bar à l’étage, discret estaminet au charme désuet.
7 avenue de Clichy, 75017 Paris
01 53 42 40 20
Frédéric Simonin, l’étoile discrète des Ternes
Frédéric Simonin délivre une cuisine d’auteur marquée par la précision, le respect du produit et un souci constant d’équilibre. Titulaire d’une étoile au Michelin, le chef impose une cuisine contemporaine, élégante sans excès, où chaque plat se révèle être le fruit d’un geste maîtrisé et d’un choix rigoureux de matières premières. Les assiettes dévoilent une technicité sans ostentation : Saint-Jacques ouvertes à cru et marinées aux agrumes et galanga, saumon d’Écosse cuit nacré avec jus de coquillages parfumé aux baies de Batak, ou encore un soufflé chaud au yuzu, aérien et parfaitement maîtrisé.

Le Chef étoilé Frédéric Simonin © Frédéric Simonin
Une table rare, pour ceux qui cherchent l’intensité sans le spectaculaire. Le décor, aux teintes sobres et chaleureuses, aide à faire de cette adresse un havre discret mais exigeant, adapté aux dîners confidentiels ou aux moments de gastronomie partagée.
25 rue Bayen, 75017 Paris
01 45 74 74 74