Les meilleurs restaurants israéliens à Paris

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09JUIN. 2022

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Les meilleurs restaurants israéliens à Paris

09 JUIN . 2022

Écrit par Adele Hugot

Depuis quelques années, la cuisine israélienne a le vent en poupe… Colorée, généreuse, aux origines diverses, elle rassemble et séduit. Elle est aussi l’ambassadrice de cette nation jeune et dynamique. Quelles sont ses spécialités quels sont les meilleurs restaurants israéliens à Paris ? Les Hardis vous disent tout.

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La cuisine israélienne… Qu’est-ce que c’est, exactement ?

A l’origine, elle était principalement constituée de plats issus de diaspora et rassemblait les différents genres de la cuisine juive. C’était une cuisine avant tout familiale, où les recettes du shabbat se transmettaient, par oral, de génération en génération avec pour objectif le partage d’une culture et d’un patrimoine familial. On la dégustait chez soi, en famille, à l’occasion des fêtes qui rythment l’année. Difficile, à l’époque, de vraiment la définir : ancestrale et nomade, il aurait fallu aller dans chaque foyer ou presque pour en découvrir les particularités !

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Ce n’est que récemment que la cuisine israélienne s’est structurée. Elle présente une véritable identité basée avant tout sur la chaleur, la simplicité et bien sûr, les produits. Les chefs ont su conserver un certain héritage, bien sûr, mais se le sont approprié pour en faire une cuisine moderne, vivante et bien ancrée dans le XXIe siècle. Elle porte l’empreinte du voyage : Israël est le carrefour où toutes ces cuisines se sont rassemblées pour en former une nouvelle partie à l’assaut du monde. Jeune, comme cet État, elle est libre et créative puisque ses contours ne sont pas encore tout à fait définis.

 

Quelles sont ses spécialités ?

Elles sont nombreuses. La soupe de poulet et le foie hachée aux racines ashkénazes côtoient désormais la chaleur du poivron et des bricks frites des séfarades. On retrouve toutes ses influences méditerranéennes dans les kémias, multitude de petites entrées qui mettent en appétit. Houmous, falafels, chachouka, autant de plats gourmands qui se partagent, justement. Le pois chiche est roi, tout comme le poivron.

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C’est coloré et relevé, on peut y faire trempette avec un morceau de pain pita, pas de chichis, juste des plats qu’il fait bon déguster ensemble. On n’oublie pas le cumin, le trina (la fameuse pâte de sésame) ou encore le zaathar, ce mélange d’herbes et de sésame au goût légèrement citronné, tous de véritables marqueurs de la cuisine israélienne que le célèbre ambassadeur Yotam Ottolenghi a fait entrer dans bon nombre de foyers. Les dattes, fameuse en Israël, sont utilisées pour les douceurs mais également pour remplacer le sucre, absent dans le pays, épaissir une sauce ou encore lui donner une belle couleur brune. En Israël, les légumes méditerrannéens sont de très bonne qualité, ouvrant la voie à une cuisine également très végétale. Autant d’éléments qui expliquent son succès. Elle colle à l’air du temps.

 

1. Chez Salatim

Le repas s’inscrit dans un folklore local que des chefs comme Yariv Berrebi, chef et créateur de Salatim ont su si bien faire vivre à Paris. Il a été l’un des premiers à rendre la cuisine israélienne accessible en France. Chez Salatim, on propose des plats rassurants, réminiscence de l’enfance du chef, comme la dafina dont les pommes de terre mijotent des heures dans une grande marmite pour être confites à souhait ou encore le schnitzel croustillant dans une ambiance joyeuse et décontractée : il faut y aller le mercredi pour goûter ces escalopes de poulet panées dans un mélange d’épices, d’oignons frits, d’œuf et de concentré de tomates frites à la poêle – le secret de leur diabolique caramélisation. C’est abordable, c’est bon et ça plait ! Preuve en est, cet ancien restaurant ouvrier du sentier ne désemplit pas depuis son ouverture.

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DR

Yariv Berrebi le dit lui-même : « un plat est toujours meilleur dans une bonne ambiance et c’est l’un des piliers de la cuisine israélienne . Elle est simple, goûtue, effervescente et joyeuse ! »

 


Salatim
15 Rue des Jeuneurs, 75002 Paris

Tél.01 42 36 30 03
Plats à partir de 12 euros

 

2. Chez Dalia

Pour faire la fête, on ne saurait que trop vous conseiller Dalia. Le concept est simple : une dizaine d’assiettes explorant les parfums du Levant et qui évoluent au gré des saisons et des inspirations de la cheffe. Labné fumé à la sauge et petits légumes de saison rôtis, pain Dalia fait maison accompagné de dips de houmous au zaatar, labné, zhoug et muhammara, tout se picore autour de cocktails.

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©The Travel Buds

Les tablées se remplissent vite, les plats circulent, la musique est bonne et guide nos pas dans une ambiance bon enfant.


Dalia
93 Rue Montmartre 75002 Paris

hello@dalia-paris.com    
https://www.dalia-paris.com/
Déjeuner à partir de 15 euros

3. Chez Dizen

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Dernière folie en date, le sabich, un sandwich typiquement israélien comme on peut en trouver à Tel-Aviv, un pain pita garni d’aubergines fondantes et frites, de pomme de terre cuite dans un bouillon, d’œuf mollet, de betterave chiogga cuite en croûte de sel (elle remplace la tomate en hiver), de céleri croquant (qui remplace le concombre en hiver) sans oublier les assaisonnements  que sont la  tahina, le zhoug maison (une harissa verte), l’amba (une sauce à base de mangue) le tout saupoudré d’un mélange d’herbes fraîches.

Attention, on vous voit saliver là…


Dizen
27 rue Pierre Fontaine 75009

Sandwich à partir de 10 euros

4. Miznon

Adresse du chef israélien Eyal Shani, star dans son pays, Miznon propose un chou-fleur rôti à partager devenu emblématique mais surtout des pitas généreusement garnies, de ratatouille, kebab, poisson doré ou encore boeuf bourguignon le tout dans une joyeuse cacophonie fort chaleureuse qui n’enlève rien au plaisir de déguster ces sandwichs chauds, bien parfumés dans lesquels les herbes, les épices et le tahiné sont à l’honneur.

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DR

L’adresse ne désemplit pas et on comprend pourquoi!


Miznon
22 rue des Ecouffes 75004
Sandwich à partir de 10 euros

 

5. Adar

Direction passage des panoramas dans le restaurant traiteur de Tamir Nahmias qui propose des assiettes ensoleillées à grignoter sur place dans une petite salle joliment carrelée.

Labné, aubergines fumées, bruschetta aux foies de volailles, challah à l’agneau mariné dans un mélange de pétales de rose, de cannelle, de coriandre, de cumin, citronnade à la tagète pour se désaltérer! Une cuisine abondante et délicate aux parfums de méditerranée qui change régulièrement, en fonction des saisons et de l’inspirations du chef. La cantine parfaite!


Adar
49, passage des Panoramas 75002
A partir de 20 euros au déjeuner, ou de l’emporter (mezzés, plats, sandwiches, boulangerie), traiteur ouvert 11 rue Faidherbe.

A.H

 

On lit : le bel ouvrage avec 90 recettes de shabbat, une ode à la tradition familiale bien ancrée dans cette culture, Shabbat Dinners de Vanessa Zibi aux éditions de La Martinière (env. 39€)

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