Les meilleures crêperies de Paris

Brutus – ©SébastienDray

C’est une tradition ancestrale, à l’origine païenne, devenue une fête religieuse pour les Chrétiens : la Chandeleur. Cette fête des chandelles correspondant en réalité à la présentation de l’Enfant Jésus au Temple, quarante jours après Noël, donc le 2 février. Mais aujourd’hui, dans la symbolique, que ce soit en France, en Belgique ou au Luxembourg, la coutume est de manger des crêpes. La tradition remonterait au pape Gélase Ier qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins à Rome… ou aux Vestales qui lors des Lupercales, faisaient offrande de gâteaux préparés avec le blé de l’ancienne récolte pour que la suivante soit bonne. Et les Français sont fanas des crêpes. Selon un sondage de YouGov, plus de ¾ déclarent en manger plusieurs fois par an et ¼ au moins une fois par mois. De façon générale, 8 Français sur 10 déclarent aimer les crêpes. On ne compte plus les ouvertures de crêperies à Paris. Alors, pour vous aider à y voir plus clair, Les Hardis vous proposent cinq adresses incontournables.

Crêperie Brutus

Cidrologue et crêpophile. C’est comme ça que Brutus se décrit. Avec ses deux crêperies à Paris (ainsi qu’une à Levallois et à Lille), c’est sans conteste une des meilleures adresses de la capitale. Des produits frais, de qualité, des idées créatives et gourmandes, le succès pour passer un beau moment. On se régale avec leurs crêpes de froment, beurre-sucre, caramel au beurre salé ou chocolat-noisette maison.

Brutus – ©SébastienDray

Pour les plus curieux, on se rue sur les créations comme « Martine » avec ses pommes, sa crème de marron et son fromage blanc, ou « Bernadette » avec ses pommes poêlées façon tatin, son caramel au beurre salé et sa glace vanille. Pour un rapport qualité/prix du tonnerre !
5 € pour les crêpes les plus simples / 8 € les crêpes créations

Breizh Café

C’est une institution à Paris, et un peu partout en France désormais avec pas moins de 25 crêperies : Breizh Café a conquis le cœur des Français et aficionados des crêpes, de la capitale à Cancale, en passant par Bordeaux, Lyon et même Tokyo ! Avec son ancrage breton, son fondateur Bertrand Larcher, met à l’honneur les produits, une agriculture bio, locale et durable. Dans l’assiette, des recettes spécifiques dans chaque restaurant, mais un fil rouge conservé pour les crêpes de froment : beurre de baratte « Maison Bordier », miel de Bretagne, caramel au beurre salé maison, chocolat Valrhona ou confiture artisanale « Raphaël » de Saint-Malo pour les classiques. 

Breizh – @Romain Buisson

Mais on fond carrément pour les crêpes spécialités, en particulier celle à la poudre de soja « Kinako », sucre noir d’Okinawa et glace matcha ou la crêpe Suzette Yuzu à « notre façon », flambée au Grand Marnier. Un peu plus cher que ses concurrents, mais Breizh mérite le détour !
6 à 9 € les crêpes classiques / 12 à 14 € les galettes dessert

La cantine bretonne

Nichée au cœur du 19 e arrondissement, à deux pas du canal de l’Ourcq et de la Villette, La Cantine bretonne n’a pas à rougir face à ses concurrents : farine noire de Bretagne bio et sans gluten, créations salées déjà iconiques (le « Hot dog breton », « la Grosse Régine »; ou la « Olé olé ») et un lieu unique avec grande terrasse l’été. Côté sucré, les classiques sont réalisées avec soin (banane-chocolat, pâte à tartiner, etc.) mais on fond pour les créations plus singulières : la « Saint-Malo »; avec ses pommes poêlées au cidre et sa boule de glace bretonne ou la « Boudicca »; dans le même genre mais avec des pommes au cidre flambées au Calvados.

© La Cantine Bretonne

Pour les plus gourmands, cap sur la « Saint-Graal » : une crêpe avec des choux fourrés de glace vanille et nappage chocolat, façon profiteroles. Un régal !
5 € les crêpes au froment classiques / 8,50 € les créations

Krügen

Krügen, c’est un petit bout de Bretagne niché en plein cœur du 11 e arrondissement, à deux pas du square Maurice Gardette (autre adresse dans le 12 e ). Épicerie aussi, elle met en valeur le terroir breton avec ses cidres, ses biscuits ou ses préparations maison. Côté restaurant, une carte éclectique, l’accent mis sur le produit et les ingrédients sourcés. Arrivé au dessert, on a l’embarras du choix : classique au caramel Krügen, citron-miel ou la très osée chocolat-orange.

Krugen

Mais Les Hardis sont si gourmands qu’ils se sont délectés de la praliné-noisette, composée d’un praliné maison, d’une glace à la noix, et de pralin. Avant d’enchaîner sur la Snickers maison. Au menu : caramel, chocolat, beurre de cacahuète, éclats de cacahuètes caramélisées et sa glace Vanille. Dix euros de pur bonheur !
4-5 € les crêpes classiques / 10-11 € les créations