Patrick Dempsey, le film Ferrari et ses passions automobiles

Auto

18MARS. 2024

  • Home
  • Garage
  • Auto
  • Patrick Dempsey, le film Ferrari et ses passions automobiles

newsletter

Auto

Patrick Dempsey, le film Ferrari et ses passions automobiles

18 MARS . 2024

Écrit par Alexandre Lazerges

Le film de Michael Mann, Ferrari, avec Patrick Dempsey et Adam Driver est sur Prime Video depuis le 8 mars. Les Hardis a vraiment aimé ce film qui se concentre sur trois mois de la vie du grand constructeur de voitures entre mars et mai 1957. A ce moment-là, dix ans après la création de sa marque, Enzo Ferrari est déjà une légende adulé dans son pays mais les résultats sportifs ne sont pas au beau fixe et l’entreprise frise la faillite. L'avenir de la marque se joue sur une seule course : les Mille Miglia, théâtre d’un dramatique accident mais remportée par le pilote Piero Taruffi interprété par Patrick Dempsey, lui-même pilote à ses heures. Nous avons eu la chance de pouvoir l’interviewer grâce à l’aide de l’horloger TAG Heuer dont il est l’ambassadeur.

 

Vous interprétez le personnage du pilote Piero Taruffi dans le film Ferrari de Michael Mann, avez-vous dû beaucoup insister pour décrocher ce rôle ? 

Patrick Dempsey : Cela faisait plus de quinze ans que je suivais de loin la préparation du film. A chaque fois qu’il semblait être sur le point de se faire, il y a eu un contretemps, l’acteur ne pouvait pas ou le financement manquait. J’attendais avec impatience le moment pour proposer mes services. Et puis un jour fin 2021, j’apprends de la maquilleuse d’Adam Driver que le film allait se faire au printemps 2022.

J’ai tout de suite envoyé un mail à Michael Mann, on a pris rendez-vous : on a parlé de courses auto et de mon expérience en tant que pilote. Je lui ai dit que j’étais prêt à faire n’importe quoi sur le film pourvu que je sois dedans. Une semaine plus tard, il m’a proposé le rôle de Piero Taruffi. J’étais ravi. 

 

Quel genre de fan de voitures est Michael Mann ? 

Patrick Dempsey : Il est très calé sur la course automobile. Rien que pour ce film il avait une bibliothèque entière de livres uniquement sur la période des années 1950. Il se passionne pour les courses auto et moto depuis très longtemps et en plus il a une très belle collection de voitures. 

 

Avez vous pu conduire les vraies Ferrari de l’époque dans le film.

Patrick Dempsey : On n’avait qu’une seule Ferrari 335 S d’origine, celle de Tarufi justement qui appartient aujourd’hui à un Anglais. Nous nous en sommes servi pour enregistrer le son du V12, mais ne pouvions pas rouler avec pendant le tournage, car cette voiture coûte beaucoup trop cher (adjugée 32 millions d’euros en 2016, NDLR).

Il fallait donc construire des répliques pour la course et surtout pour les scènes d’accidents. Sur un châssis Caterham, le préparateur Neil Layton a vissé une carrosserie façonnée à la main par l’entreprise de Luigi Campana qui fabriquait déjà les carrosseries dans les années 1950 à Modène.

 

Quelles étaient vos impressions au volant de ces bolides  ?  

Patrick Dempsey : C’était effrayant, car je suis habitué aux voitures de courses modernes, avec un arceau de sécurité, un harnais et un casque intégral. Mais du coup ça permettait de comprendre les risques effarants que prenaient les pilotes à l’époque. Pendant le film, on conduisait les voitures à fond entre 250 et 260 km/h pour donner vraiment l’impression de vitesse au spectateur.

Je remercie la production, car j’ai pu piloter moi-même la voiture pendant le tournage aux côtés des cascadeurs. Steve Mcqueen, lui, n’a pas pu conduire dans son propre film “Le Mans” (1971), à cause des assurances.

 

En tant qu’ambassadeur TAG Heuer quelle montre avez vous pu porter dans le film Ferrari

Patrick Dempsey : Je me suis vraiment pris de passion pour mon personnage. J’ai découvert qu’il avait une petite poche en cuir au poignet pour protéger le chrono qui lui permettait de savoir où il en était d’étape en étape lors des Mille Miglia.

J’ai moi aussi fait coudre une petite pochette identique pour protéger la montre Heuer vintage que nous avons retrouvée avec les conservateurs du musée TAG Heuer. C’était un modèle à cadran noir comme on en voyait dans les années 1950, le sublime modèle 3336T, malheureusement j’ai dû la rendre à la fin du tournage. 

 

Avec la course Panaméricaine au Mexique à laquelle vous avez participé en octobre dernier avez vous eu l’impression de revivre les sensations du tournage ?   

Patrick Dempsey : Grâce à TAG Heuer j’ai pu faire cette course en Porsche 718 GT4 RS, c’était d’autant plus fantastique que Piero Taruffi mon personnage dans le film Ferrari a gagné cette épreuve en 1951 sur une Ferrari 212.

© Lorenzo Sisti

Encore aujourd’hui, la Panamericana est ce qu’il y a de plus proche des courses sur routes ouvertes comme les Mille Miglia, la course italienne à laquelle Tarufi a participé à 16 reprises et gagnée la dernière fois en 1957. C’est justement le sujet du film Ferrari, qui se focalise sur les trois mois décisifs de l’histoire de la scuderia juste avant cette course dramatique.

 

Quels sont les points communs entre le métier d’acteur et celui de pilote ? 

Patrick Dempsey : Il faut savoir s’isoler et se concentrer dans une arène publique, faire abstraction de la pression et des médias. Mais ce que j’aime le plus chez les pilotes, c’est l’esprit de camaraderie sur les circuits. Autre avantage, en course le verdict est immédiat, soit on est rapide, soit on ne l’est pas. Il faut se confronter aussi à sa peur, et savoir jusqu’où la pousser la voiture avant qu’elle ne casse. La course change la perception que l’on a du monde, et moi elle me permet de se sentir vivant, j’adore ça.

 

Avec le film Ferrari, mais aussi Race For Glory sur le rallyes ou la mini-série Brawn : la Course Impossible sur Disney + avec Keanu Reeves, peut-ont parler de mode de la course auto ?

Patrick Dempsey : Je pense que grâce au succès du film de James Mangold Le Mans 66 : Ford vs Ferrari (2019) – qui a récolté 225 millions $ de recettes pour un budget de 98 millions $, NDLR-  les studios ont compris qu’il était possible de gagner de l’argent avec des histoires autour de la course auto. Et puis il y a eu la série à succès Formule 1 : Pilotes de leur destin sur Netflix.

© Motorsport © Netflix

Avant cette série qui a démarré en 2019, il n’y avait pas d’incarnation, les gens voyaient la voiture comme un objet en mouvement à l’écran et sur un circuit. Depuis, la Formule 1 est devenu le sport auto N°1 aux USA, car le public comprend mieux qui sont les protagonistes, les différentes équipes et les rouages de la discipline. Cela crée un appétit nouveau. La preuve Brad Pitt prépare son film Apex sur le champion Lewis Hamilton, et il y a d’autres projets en cours. 

 

La question qui nous brûle les lèvres : combien de voitures avez-vous ? 

Patrick Dempsey : J’ai toujours ma Porsche 356 de 1960 qui est la première voiture que je me suis acheté. J’ai aussi un tracteur Porsche. Cela fait donc 6 voitures de collection. Pour moi ce sont comme des œuvres d’art.

Mon rêve ce serait une 906 ou une 907. La 914 -6 aussi me plairait beaucoup. mais j’ai plus de montres que de voitures, parce qu’il faut un grand garage pour les voitures, les montres se rangent plus facilement. 

 

Justement, combien de montres possédez-vous ? 

Patrick Dempsey : Je n’ai pas compté, mais j’en ai vraiment beaucoup. J’aime tout particulièrement celles qui sont en or. Et je viens de découvrir récemment la Skipper, j’ai découvert la voile et ça m’a beaucoup plu. Maintenant j’espère pouvoir faire d’autre régate avec TAG Heuer cette année. Enfin, aujourd’hui pour notre interview je porte la TAG Heuer Monza en carbone. C’est une montre légère, très élégante et un peu nostalgique qui passe bien avec le film Ferrari

 

Question piège: préférez votre TAG Heuer Carrera ou votre TAG Heuer Monaco deux montres dédiées à la course auto ? 

Patrick Dempsey : Je n’aime pas choisir, d’autant que chacune a une signification particulière pour moi, elles me rappellent toutes un moment particulier de ma vie. 

© TAG Heuer Carrera

Par exemple la Montre Monaco que je portais sur le podium des 24H00 du Mans en 2015 en tant que pilote, ou la Monaco aux couleurs de Gulf lorsque j’étais sur le podium en tant que chef d’écurie en 2018. Mais je porte aussi à l’occasion la toute dernière Carrera, comme pendant la course Carrera Panamericana en octobre dernier.

 

Alors préférez vous être Team manager ou Pilote ? 

Patrick Dempsey : Team manager c’est plus stressant parce qu’on est toujours en recherche d’argent pour trouver les sponsors. En tant que pilote, le stress est différent.

Ajouter à mes favoris Supprimer de mes favoris
Les plus beaux hôtels spa à Aix en Provence

Les plus beaux hôtels spa à Aix en Provence

Ajouter à mes favoris Supprimer de mes favoris
Quels chocolats choisir pour Pâques ?

Quels chocolats choisir pour Pâques ?