Hôtel Nolinski Paris : adresse 5 étoiles du quartier Opéra

Première adresse du groupe Evok, cet hôtel 5 étoiles établit une signature singulière : celle d’un luxe que l’on partage entre initiés dans un décor ciselé comme un bijou. Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du quartier Opéra à Paris, le designer Jean-Louis Deniot, a façonné ici un univers où chaque matière, chaque teinte, semble avoir été choisie pour diffuser une myriade d’émotions. Il compose, sur les six étages de l’établissement, une partition de formes, de textures et de lumières.  Moulures retwistées en griffes, boiseries adoucies sous la clarté diffuse des appliques, portes revêtues de miroirs, tapis épais, rideaux feutrés, chaque espace conjugue sobriété et opulence. L’architecte se joue avec autant de talent des contrastes : le velours et le béton ciré, la rigueur haussmannienne et le geste libre. Dans le hall de réception, un marbre de Carrare vert embrasse la laque et le bronze, prélude au grand escalier surplombé de nuages peints à la main, qui guide le regard jusqu’aux étages. 

Une chambre du Nolinski © Nolinski Paris Evok Collection

Comment sont les chambres ? Cet hôtel du quartier Opéra abrite 45 clés dont neuf suites, de 21 à 81 m², pensées comme des appartements d’époque revisités. À chacune sa couleur dominante – vert d’eau, framboise, ocre, bleu nuit – que vient tempérer une palette subtile de gris. Le mobilier chiné, aux côtés d’objets et de céramiques artisanales, tisse un cocon délicat. Dans les salles de bain, le marbre clair se marie à la porcelaine craquelée et aux détails de laiton poli. Les moulures néo-classiques sculptent un décor à la fois familier et inédit. Dans les suites Salvador, Pablo, la lumière s’invite par de hautes fenêtres donnant sur l’avenue de l’Opéra ; elle glisse sur les laques, réchauffe le bois miel, se reflète dans les tableaux. Coup de cœur assuré pour la suite Joséphine qui ajoute un balcon à la délicatesse de sa décoration. 

Une table vue sur la cuisine ouverte du restaurant du Nolinski Paris © Julie Limont

Comment est la table ? Au rez-de-chaussée, Nolinski Le Restaurant redessiné par John Whelan, rend hommage à la façade Art déco, une élégance années trente mâtinées de clins d’œil seventies : miroirs vieillis, laiton doré, luminaires Fortuny bois pitchpin miel et marbre jaune de Sienne, fresques japonisantes et velours côtelé composent une scénographie des plus chaleureuses. La gastronomie, orchestrée par le chef Philip Chronopoulos — doublement étoilé de Palais Royal Restaurant Paris et Venezia — est un savant mélange de tradition et d’inventivité. Sa carte célèbre la cuisine bourgeoise parisienne, revisitée avec douceur et justesse : sole meunière ou grillée, volaille jaune rôtie au jus introduisent Tatin de pommes ou île flottante, véritables madeleines de Proust. Ses plats respectent les codes de la tradition tout en y glissant une touche précise, vibrant. 

Le bar à cocktails du Nolinski © Guillaume de Laubier

Attenant, le Grand Salon convoque un décor plus intime à l’atmosphère enveloppante, sous un plafond en feuille d’argent, les fauteuils pivotants et les tons bleus et verts, il révèle un bar à cocktails où se mêlent créations signées Jérémy Bacquet, mocktails et infusions maison. L’ambiance tamisée mêle ici velours, tweed, tapis colorés et un singulier habillage mural signé Florence Girette. Le lieu s’offre comme une halte feutrée où, le soir venu, se croisent habitués du quartier et voyageurs curieux de goûter cette ambiance confidentielle. 

Une cabine du spa © Julien Benhamou

Et encore ? Au sous-sol, le spa Nolinski myBlend propose sous ses voûtes un écrin minéral et apaisant où granit, bois chaud et clair-obscur abondent. Les soins high-techs allient radiofréquence, électrostimulation et technologies d’avant-garde et permettent de tester le célèbre Led Mask, une expérience sensorielle unique. La gestuelle experte des thérapeutes, le parfum discret des huiles et le jeu des lumières font de ce sanctuaire un espace à part, comme retiré du monde.  Le corps se dénoue, la peau respire, et le contraste des éléments rappelle la philosophie esthétique de l’hôtel : un poème architectural et sensoriel, une immersion dans l’art de vivre à la française portée par une élégance intemporelle.

La cage d’escalier du Nolinski © Guillaume de Laubier

Hôtel Nolinski Paris
45 clefs, à partir de 631 euros la nuit
16 avenue de l’Opéra, 75001

Site web de l’établissement

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