Une comédie musicale pour les fêtes ? Si, si !

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16DÉC. 2016

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Une comédie musicale pour les fêtes ? Si, si !

16 DéCEMBRE . 2016

Écrit par Louise Bollecker

Vos connaissances en matière de comédies musicales se sont arrêtées à Starmania, aux Dix Commandements et à Notre-Dame-de-Paris ? Il est temps de refaire votre retard car, depuis plus de dix ans, ces spectacles mêlant chant, danse et théâtre tiennent le haut de l’affiche. Désormais, les productions françaises n’ont plus à rougir de la comparaison avec leurs homologues de Broadway et misent sur des tubes, des effets spéciaux et des têtes d’affiche. Les fêtes de fin d’année approchant (et avec elles, leur lot de sorties en famille), faites votre choix !

 

1. La plus romantique : Le Rouge et le Noir

Le producteur Albert Cohen (Le Roi Soleil, Mozart L’Opéra Rock, 1789 Les Amants de la Bastille, Mistinguett…) met en scène le célèbre roman de Stendhal, en conservant l’essence et les personnages principaux. Les chansons sont signées Zazie et ses acolytes Vincent Baguian, le bien nommé Sorel et William Rousseau – des tubes en puissance, donc. Sans chorégraphies ni acrobaties, le spectacle est porté par de jeunes artistes talentueux. Mis à part quelques éléments de mobilier, les décors sont exclusivement réalisés par le biais de vidéos, projections et effets spéciaux. Une réussite époustouflante.

Le plus : la musique est jouée en live par six musiciens parfaitement intégrés à la mise en scène.

Au Palace jusqu’au 31 décembre

 

2. La plus engagée : Un été 44

Trois jeunes Françaises, malgré la guerre, rêvent d’avenir et d’amour. Du 6 juin 1944 jusqu’à la Libération de Paris, des caves de Caen sous les bombes aux lampions de la Capitale en fête, le spectacle suit leurs destins et leurs rencontres avec des résistants et des soldats américains. Portée par une ambiance d’époque fidèlement reproduite, la comédie musicale s’intéresse avec réussite à la petite histoire dans la grande.

Le plus : les compositeurs d’exception, de Goldman à Aznavour en passant par Le Forestier, Chamfort, Duteil, Lemesle…

Au Comedia jusqu’au 26 février

 

3. La plus spectaculaire : Les Trois Mousquetaires

L’équipe à l’origine de Robin des Bois s’attaque cette année aux Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, interprétés par Damien Sargue (ex-Roméo dans Roméo & Juliette), David Ban (1789 Les Amants de la Bastille) et Brahim Zaibat qui met également en scène le spectacle. D’Artagnan est quant à lui incarné par Olivier Dion. Bon enfant et plutôt premier degré (déconseillé aux cyniques !), le spectacle est porté par des chorégraphies modernes (hip-hop, popping…) et par la formidable complicité entre les quatre complices. Tous les artistes sont très investis.

Le plus : l’énergie d’Olivier Dion (finaliste de Danse avec les stars) et les chorégraphies endiablées.

Au Palais des Sports jusqu’au 8 janvier puis en tournée

 

4. La plus Broadway : Oliver Twist

Le chef-d’oeuvre de Charles Dickens illumine la salle Gaveau. Le spectacle reprend les codes des comédies musicales de Broadway : beaucoup de monde, de mouvement, des chansons comme prolongement immédiat de l’histoire (on aurait plus de mal à les écouter pour elles-mêmes, à la radio)… Une performance à couper le souffle, dans la lignée des plus grandes, et recommandée pour faire découvrir l’univers de Dickens aux enfants.

Le plus : Oliver Twist / Nicolas Motet, 16 ans, est à la hauteur de son rôle, et au-delà !

Salle Gaveau jusqu’au 31 décembre

 

5. La plus mythique : Notre-Dame-de-Paris

La célébrissime comédie musicale a repris du service, dix-huit ans après son triomphe originel. Les nouveaux interprètes, rejoignant l’infatigable Daniel Lavoie / Frollo, marchent sur les traces de leurs aînés avec respect et implication. Loin d’être des débutants (Hiba Tawaji / Esmeralda a fait carrière au Liban avant d’être remarquée dans The Voice et Angelo Del Vecchio a déjà interprété Quasimodo dans les versions étrangères du spectacle), ils enchantent la chorégraphie légèrement modernisée et prouvent que les textes et chansons n’ont rien perdu de leur résonnance.

Le plus : l’ambiance incroyable qui règne dans la salle. « Il est venu… » suffit à nous mettre en transe.

Au Palais des Congrès jusqu’au 8 janvier et en tournée

 

Louise Bollecker

 

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