Le chef Paul Pairet fête le premier anniversaire de Nonos

Nonos Paul Pairet – © Victor Bellot

Un an presque jour pour jour après le lancement de Nonos – et huit mois après celui de Comestibles, son comptoir/bar à vins adjacent – Paul Pairet (3 étoiles pour Ultraviolet, à Shangaï) a réuni la presse gastronomique en habit et ses fidèles amis, pour fêter son pari réussi. 

En effet, pas évident, de prime abord, d’imposer un concept aussi audacieux sous les ors classieux et respectables d’un palace de la place de la Concorde. Pensez, refaire un « grill à la française », en 2023, qui plus est à des prix plutôt abordables, ce n’était pas vraiment dans l’air du temps ! Et pourtant… Un an après, le succès est indéniable et le lieu ne désemplit pas, fréquenté tout autant par les Parisiens que par les clients de l’hôtel. Évidemment, chez les Hardis, c’est le genre d’audace à contre-courant, qu’on aime à saluer et à encourager. 

La recette d’un succès pas nécessairement annoncé

Rappelons donc les bons ingrédients de la recette Paul Pairet et remercions l’hôtel de Crillon pour lui avoir donné les clefs, sans sourciller. Tout d’abord, s’être entouré d’un directeur artistique très contemporain et inspiré : Tristan Auer. Celui-ci a réussi à marier à merveille le côté canaille et parisien à l’esprit palace et à des détails plus sophistiqués. Ne pas avoir transigé sur le nom du restaurant « Nonos », enfantin, provocateur et pourtant parfaitement raccord avec l’esprit du grill voulu par le chef. Dans le même ordre d’idée, proposer une bande-son très marquée et 100% française, lorgnant franchement vers Radio Nostalgie, pour le plus grand bonheur des amateurs et l’étonnement de certains voyageurs. 

Nonos – © Victor Bellot

Avoir réussi, avec la complicité du sommelier Xavier Thuizat, à imaginer une carte des vins & des (sans) alcools, pour tous les goûts et toutes les bourses. Surtout, être parvenu à élaborer une carte de plats plus réjouissants et partageurs les uns que les autres, naviguant entre rétro et nouveau, entre plaisir solo et ripailles de copains. 

Parmi les incontournables : le « nonos à moelle » bien entendu, le soufflé au fromage (sans farine, avec réinjection sur guéridon), les pièces du grill : steak frite, entrecôte, côte de bœuf, etc. Sans oublier quelques clins d’œil aux plats signature du chef d’Ultraviolet. Le tout, enfin, servi par une équipe à la fois jeune, pro et enjouée, qui casse avec les codes classiques du palace pour le plus grand plaisir de tous. 

Nonos – © Virginie Garnier

En un mot, une adresse de genre, pas guindée pour un sou, déjà incontournable dans la capitale et en passe de réconcilier tout le monde, mangeurs et esthètes, jeunes et plus âgés, Parisiens et touristes, autour de la même table. Magie d’un chef qui réunit et de la bonne gastronomie.

Hôtel de Crillon 
10 Pl. de la Concorde, 75008 Paris
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