Gastronomie
Les meilleurs restaurants étoilés de France
03 OCTOBRE . 2025
Qu’ils aient un, deux ou trois macarons, les restaurants étoilés font rayonner la gastronomie en France. Mais peut-être plus que les étoiles, on vient découvrir un lieu, une signature, au service de l’émotion. Les Hardis vous emmènent découvrir les meilleurs restaurants étoilés de France.
Les meilleurs restaurant étoilés de France © Table
Ils sont 654, aux quatre coins du pays, de l’Alsace à la Bretagne, en passant par la Provence ou le Nord. Les restaurants étoilés au guide Michelin sont devenus une référence pour les fins gastronomes, avides de découvertes culinaires ou les étrangers, amoureux de la cuisine française. On y va pour un lieu, une salle, un chef, une atmosphère ou tout simplement une idée de la gastronomie. Une, deux ou trois étoiles ? Le macaron ne compte pas forcément quand l’émotion prend le pas sur les chiffres. Les Hardis ont sillonné l’Hexagone et vous emmènent découvrir les meilleurs restaurants étoilés. A vos fourchettes !
PROVENCE
L’Oustau de Baumanière : Glenn Viel rayonne en Provence
L’établissement est mythique en Provence. Huit décennies après avoir vu le jour, l’Oustau de Baumanière, Relais & Châteaux, rayonne sous le soleil des Baux-de-Provence grâce au travail réalisé par la famille Charial. Seulement cinq ans après son arrivée, Glenn Viel a réussi le pari de décrocher la troisième étoile tant attendue par son propriétaire.
Un des meilleurs restaurants étoilés de France © Baumanière
Autour d’un potager bio, de ruches d’une ferme pédagogique, le chef sublime des produits simples ou plus singuliers autour d’une cuisine aussi bien rustique qu’élégante qui puise son inspiration dans le terroir local. Une Ballade, « ode à la tradition légendaire de Baumanière », une Flânerie ou un menu 100% légumes (la table dispose également d’un macaron vert) vous laissent libre choix. On succombe au pigeonneau des Costières cuit en croûte de foin et romarin ou à la sublime Carabineros et son jus exceptionnel. Un grand restaurant n’est rien sans un chef pâtissier hors pair : Brandon Dehan ponctue ce voyage gastronomique avec des créations aussi simples (Millefeuille, Crêpe soufflée) que ludiques et créatives. Vous passerez d’ailleurs à la chocolaterie de l’Oustau avant de repartir !
L’Oustau de Baumanière © VirginieOvessianPhotographe
L’Oustau de Baumanière***
500 route de Baumanière, 13520 Les Baux-de-Provence
Le Feuillée, l’adresse gastro du Couvent des Minimes
Pour sa réouverture, le Couvent des Minimes a misé gros sur son offre gastronomique. A la tête du Feuillée, auréolé d’une étoile au guide Michelin, le jeune chef Louis Gachet (MOF 2023) a déjà réussi son pari : jouer avec son terroir bourguignon et la cuisine provençale. La table, renommée en l’honneur de Louis Feuillée (botaniste de Louis XIV), est un voyage gustatif à elle seule.
Le feuillée, restaurant une étoile © Lecouventdesminimes
Quand l’huître et le homard rencontrent la terre, la sériole et la raie se complaisent à répondre aux légumes de la région. Les produits sont nobles, la cuisine détonne à l’aide de produits de grande qualité et issus du terroir. En pâtisserie, le nouveau chef Gwen Girard apporte sa fraîcheur. Si l’on y ajoute les 800 références de la cave, c’est déjà la recette gagnante pour des émotions culinaires inégalables. Une chose est sûre, Le Feuillée voit déjà plus grand.
Un des meilleurs restaurants de Provence © Lecouventdesminimes
Le Feuillée*
Couvent des Minimes, un Hôtel & Spa L’Occitane en Provence
Chemin Jeux de maï, 04300 Mane
Fabien Ferré : la jeunesse au pouvoir à la Table du Castellet
On la connaissait sous la houlette de Christophe Bacquié, mais La Table du Castellet a pris encore un peu plus la lumière quand son ancien second, Fabien Ferré, est devenu à 35 ans le plus jeune chef triplement étoilé du pays. En un peu plus d’un an, celui qui avait remporté le Trophée de l’Espoir dix ans plus tôt, a réussi ce pari fou de décrocher trois étoiles d’un coup.
Une cuisine gastronomique en Provence © La Table du Castellet
En quatre ou six escales, l’Expression marine fait la part belle aux poissons et fruits de mer de la région, entre subtilité et raffinement. Et depuis cette année, une parfaite Symbiose a vu le jour entre terre et mer. En huit temps, ce menu aux inspirations méditerranéennes et végétales vous transporte dans un univers loin des carcans traditionnels. Une cuisine de haut vol où les produits sont, tout simplement, sublimés.
La Table du Castellet, restaurant étoilé © La Table du Castellet
La Table du Castellet***
3001 route des Hauts du Camp, 83330 Le Castellet
VALLÉE DE LA LOIRE
Fleur de Loire : Christophe Hay, un chef deux étoiles engagé
C’est à moins de deux heures de Paris que vous pourrez déguster la gastronomie de Christophe Hay, une cuisine axée autour de la nature. Dans un ancien hospice du 17e siècle, Fleur de Loire affiche un répertoire gastronomique onirique où les goûts, les couleurs et les parfums originels se conjuguent pour créer des émotions dans l’assiette. Avec ses deux étoiles, le chef qui possède ses propres verger, potager, truffier et même élevage de Wagyu, est déjà parvenu à s’imposer comme un grand nom de la gastronomie française. On raffole de son bœuf Wagyu justement, de sa courgette farcie ou de la Carpe « à la Chambord » agrémentée de truffes. Une vraie richesse en bouche.
Raviole aromatique du restaurant étoilé © fleurdeloire
Fleur de Loire**
26 quai Villebois Mareuil, 41000 Blois
ALSACE
Olivier Nasti porte l’Alsace au Chambard
On lui prête deux étoiles, mais on lui donnerait bien la troisième. A quelques kilomètres au nord de Colmar, Olivier Nasti cultive le terroir alsacien dans des assiettes pourtant aussi créatives que ludiques. Le chef y travaille les produits de A à Z, se plaît à varier les cuissons, les textures pour un résultat parfait en bouche. Dans une salle typique du coin, on déguste les queues d’écrevisse cuites minutes, l’Omble chevalier des Cévennes ou on se laisse aller à travers une balade expressive en une dizaine de plats où la grouse répond au féra du Lac Léman. Toujours en respectant les saisons, le chef est épaulé en sucré par Jordan Gasco. Tous deux ont pensé la boulangerie et la chocolaterie attenantes. Car on ne repart jamais les mains vides de la route des vins.
Les écrevisses du Chambard © Lechambard
Le Chambard**
13 rue du Général de Gaulle, 68240 Kaysersberg Vignoble
ALPES
La Table Gastronomique d’Emmanuel Renaut fait son retour à Megève
En plein cœur de la Haute-Savoie, devant le massif du Mont-Blanc, Emmanuel Renaut récite une partition millimétrée à Flocons de Sel. Dans le cadre intimiste de Flocons Village, en plein cœur de Megève, l’établissement a rouvert en juin. Le Meilleur ouvrier de France (MOF) s’attache à rendre hommage à une terre dont il est tombé amoureux autour d’un menu unique où il peut sublimer le féra, le brochet ou les fromages d’alpage. Il se plaît aussi à étonner à l’aide de produits locaux, comme la gentiane, le cynorhodon ou des plats signatures comme la langoustine au cédrat. Amoureux du vin, il s’est attaché à mettre en place une carte éclectique où l’on retrouve aussi bien des grandes maisons que des petits vignerons et des spiritueux plus ou moins rares (chartreuse, épiscopale ou « Reine des liqueurs »). Raisonnée, sensible, sa cuisine percute et cherche sans cesse l’émotion.
Le restaurant de Megève © emmanulerenaut
La Table Gastronomique***, d’Emmanuel Renaut, Flocons Village
75 rue Saint François, 74120 Megève
Annecy l’ode à la nature de Jean Sulpice au Père Bize
Ancrée dans son terroir, la Table de Jean Sulpice régale les gastronomes déjà depuis de nombreuses années autour du lac d’Annecy. Avec ses deux macarons et son étoile verte, le chef a fait de l’Auberge du Père Bise une adresse incontournable de la région. Un menu unique axé autour des plantes sauvages, des herbes, des fleurs et des produits de la région évidemment. L’écrevisse, le féra encore une fois, le fromage local et les légumes de son potager font vivre une cuisine créative, authentique et poétique. Toujours dans cet esprit de cuisine durable, à travers une énergie rare, profitez de la vue sur le lac et les montagnes en tout quiétude. Une adresse incontournable !
L’Auberge du Père Bise © aubergeduperebise
L’Auberge du Père Bise**
303 route du Port, 74290 Talloires-Montmin
CENTRE
Cyril Attrazic, le seul étoilé de Lozère
En plein cœur du parc régional de l’Aubrac, Cyril Attrazic est loin d’être le chef le plus exposé du pays. Pour autant c’est un des plus talentueux. Après avoir repris l’hôtel-restaurant familial, situé à plus de 1 000 mètres d’altitude, le chef se fonde sur son terroir mais lui a redonné un coup de jeune grâce à une cuisse authentique et audacieuse. En six (170 euros) ou neuf services (210 euros), il applique les conseils de Michel Bras en « cuisinant son territoire ». Seul à la tête d’un restaurant étoilé en Lozère (deux étoiles et une verte), il magnifie la viande d’Aubrac, évidemment, et l’écosystème local à travers des assiettes aux allures de tableaux poétiques et colorés. Une parenthèse en pleine nature dont on ne saurait se passer.
Plat de Cyril Attrazic © Cyril Attrazic
Restaurant Cyril Attrazic
10B route du Languedoc, 48130 Peyre en Aubrac
CÔTE ATLANTIQUE
Alexandre Gauthier : inspirations contemporaines à la Grenouillère
Tout autre ambiance dans le Nord, à quelques kilomètres de Berck, où le chef Alexandre Gauthier a pensé un lieu entre forge, fumoir et séchoir à houblon. Ouvert sur la nature, le restaurant familial se dresse sous des chapiteaux métalliques. Ancré dans son territoire, le chef avoue travailler une cuisine contemporaine tout en respectant « une souche de racines françaises ». Un lieu où le chef se réinvente chaque jour. Toujours en mouvement, le cuisinier s’exprime au gré des saisons, des produits de la Côte d’Opale et d’inspirations souvent géniales. De quoi lui attribuer deux étoiles amplement méritées.
La grenouillère d’Antoine Gauthier © Lagrenouillère
La Grenouillère**
19 rue de la Grenouillère, 62170 La Madelaine-sous-Montreuil
Les trois étoiles marines d’Alexandre Couillon à Noirmoutier
Un peu plus à l’Ouest, Alexandre Couillon a réalisé le rêve d’une vie en décrochant les très convoitées trois étoiles au guide Michelin. A Noirmoutier, avec sa femme Céline, le chef s’inspire de son environnement, de la plage, de la mer, des embruns, pour créer une carte authentique qui change au gré des arrivages. Car évidemment, à La Marine, la mer et le végétal se rencontrent. Toutefois, Alexandre Couillon se démarque par sa cuisine au feu, ses condiments, ses jus et ses légumes finement sélectionnés. Vivant au rythme de la nature, le chef souhaite mettre en valeur ses producteurs, avec un seul et même mantra : permettre, grâce aux différentes saveurs de comprendre son territoire. Une cuisine d’auteur prodigieuse.
La Marine d’Alexandre Couillon © alexandrecouillon
La Marine***
3 rue Marie-Lemonnier, 85330 L’Herbaudière
CÔTE D’AZUR
Le Louis XV : quand Alain Ducasse fait toujours rêver Monaco
Dans un cadre peut-être plus bling-bling, le Louis XV est pourtant toujours une adresse référence à Monaco. Estampillé Alain Ducasse, l’établissement de la Riviera porte fièrement ses trois étoiles, d’autant que le célèbre chef n’avait que 33 ans lorsqu’il les a décrochées. Son chef exécutif Emmanuel Pilon, épaulé par son pâtissier Sandro Micheli, font des lieux le meilleur restaurant de Monte-Carlo. A l’Hôtel de Paris, le terroir se conjugue à la créativité des chefs et la Méditerranée prend tout son sens : l’artichaut rencontre l’anémone, le veau côtoie lui la figue et le fenouil quand la courge et le citron noir viennent titiller l’araignée de mer. Un succès qui ne se dément jamais.
Le restaurant Louis XV à l’hôtel de Paris © Le Louis XV
Le Louis XV***
Place du Casino, 98000 Monaco
La Réserve de Beaulieu : les sens émoustillés par Julien Roucheteau
Il n’a qu’une étoile, et pourtant, Julien Roucheteau s’est déjà fait un nom sur la Côte d’Azur. Arrivé de la capitale, le chef (MOF 2019) propose une expérience gastronomique qui perpétue la tradition d’excellence que l’établissement fait vivre depuis la fin du 19e siècle. La Méditerranée, bien sûr, joue tout son rôle. Mais pas que. Les textures et les saveurs s’affirment : de la douceur à la fraîcheur, on se laisse aller à de l’épicé, du voluptueux ou de l’opulence, avant une once de gourmandise. Un voyage tout en finesse où chacun compose son menu à sa guise.
Rencontre entre la mer et la terre au Restaurant des Rois © La Réserve de Baulieu
Le Restaurant des Rois*
5 boulevard du Maréchal Leclerc, 06310 Beaulieu-sur-Mer
Alexandre Mazzia, le virtuose de la cité phocéenne
Nommé « Cuisinier de l’année 2019 » par le guide Gault & Millau, Alexandre Mazzia n’a pas attendu longtemps pour atteindre les sommets du côté de la cité phocéenne. Triplement étoilé en 2021, le chef est un créateur, un artiste du goût. Ses plats sont des tableaux à eux seuls, des chef-d’œuvre de technicité et de virtuosité. Des voyages grâce à des textures, des épices, des condiments et des jus. Il affectionne tout particulièrement le brûlé, une de ses spécificités. Ses influences lui ont permis de créer des plats iconiques à l’image de la langoustine au manioc (il a passé son enfance au Congo) ou l’anguille fumée au chocolat. De l’audace en veux-tu en voilà, prodigieuse.
Le AM d’Alexandre Mazzia © alexandremazzia
AM par Alexandre Mazzia***
9 rue François Rocca, 13008 Marseille
Marseille : Gérald Passédat, l’amoureux des poissons
À quelques pas de Mazzia, Gérald Passédat ne quitte plus ses trois étoiles depuis 2008. Passionné par la mer et la Méditerranée, le chef travaille au quotidien avec les pêcheurs locaux, valorise la biodiversité et s’efforce de faire découvrir des poissons oubliés ou inconnus. En surplomb de la mer, dans le restaurant à Marseille, on déguste le loup en hommage à sa grand-mère, des pétales de poissons séchés vivifiés par la poutargue et le caviar, le Jardin marin, cru et en bisque ou le poisson maturé. Une ode marine incomparable pour les aficionados de la pêche étoilée.
Le Petit Nice © geraldpassedat
Le Petit Nice***
Anse de Maldormé – Corniche JF Kennedy, 13007 Marseille
PARIS
Yannick Alléno maîtrise son art au Pavillon Ledoyen
Près de 20 ans que cette institution parisienne arbore fièrement ses trois macarons : le Pavillon Ledoyen, le restaurant à Paris, bâtisse néo-classique, a confié ses cuisines à Yannick Alléno. Dans une salle aussi moderne qu’intimiste, le chef y dévoile une cuisine architecturale, parfois visionnaire, empreinte de technicité. Réputé pour ses sauces et ses jus, Yannick Alléno s’est rapidement imposé comme un maître en la matière avec Arnaud Donckele. On retiendra sa tarte de langoustine, son ris de veau en noix croustillante ou sa darne au jus d’oseille. Un chef qui n’a plus sa réputation à faire.
Alléno Paris, le restaurant parisien © Alléno Paris
Alléno Paris***
Pavillon Ledoyen, 8 avenue Dutuit, 75008 Paris, France
Arnaud Donckele atteint la Plénitude à Cheval Blanc
Ils sont rares ceux qui sont parvenus en un an à décrocher les trois étoiles au guide Michelin. C’est le pari fou réussi par Arnaud Donckele au Cheval Blanc chez Plénitude, le restaurant gastronomique à Paris. Certes déjà triplement récompensé à La Vague d’Or (Saint-Tropez), le chef offre un voyage entre la Normandie (sa région d’origine, qu’il partage d’ailleurs avec son chef pâtissier) et la Méditerranée, sa région d’adoption. Véritable maître du goût, saucier hors pair, Arnaud Donckele tire la quintessence de ses produits dans chaque assiette. Noté 19/20 par le Gault & Millau, Plénitude ressemblerait presque au restaurant parfait, d’autant que la symphonie culinaire est conclue par le travail du génie de la pâtisserie, Maxime Frédéric. Deux individualités magistrales qui parviennent à se compléter. Rare mais admirable. Il est temps de fuguer avec eux.
Le restaurant parisien le Plenitude © Le Plénitude
Plénitude***
8 quai du Louvre, 75001 Paris
Thomas Boullault, maître incontesté de l’Arôme
À quelques pas des Champs-Elysées, l’Arôme, qui porte bien son nom, permet à Thomas Boullault de mettre ses techniques au service du goût. Le chef articule sa cuisine autour de jus, des sauces, mais surtout de produits simples, épicés ou encore des aromates. Il a à cœur de mettre en valeur des produits locaux, de saison, tout en créant des plats aussi généreux que contemporains. Pressé de tourteau, surf and turf de homard bleu et bœuf ou encore ravioles de homard à l’estragon mexicain… autant de plats justes et équilibrés à qui on attribuerait bien un deuxième macaron. L’avenir nous le dira…
L’Arôme Restaurant Paris © L’Arôme
L’Arôme*
3 rue Saint-Philippe du Roule, 75008 Paris
Prenez une Table chez Bruno Verjus !
Son credo est simple : « La façon dont on se nourrit décide du monde dans lequel on vit ». Deux étoiles au guide Michelin, une étoile verte, Bruno Verjus fait vire sa cuisine à l’aide de produits d’exception dans son restaurant parisien. Engagé avec ses producteurs locaux, le chef cuisine ses plats minute, ne souhaite en aucun cas les dénaturer, simplement les sublimer. L’arrivage décide de la carte. On retient tout de même son homard tiède-cru, ses poissons vibrants, l’art du laquage ou des mets singuliers comme la cervelle de veau associée à l’anémone de mer. Une cuisine de l’instant, passionnante, inégalée, aux couleurs du jour, mais qui oblige à sortir le porte-monnaie.
La Table de bruno Verjus © Table
Table**
3 rue de Prague, 75012 Paris