Que faire à la Baule ? Notre guide des meilleures adresses…

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14MAI. 2025

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Que faire à la Baule ? Notre guide des meilleures adresses…

14 MAI . 2025

Écrit par Fabienne Dupuis

Les Hardis ont sélectionné les meilleures adresses de la Baule pour visiter la Côte d’Amour le temps d’un week-end. Pour se promener le long de ses plages, découvrir de bonnes tables et en apprendre davantage sur les sports de plein air qui s'y pratiquent.

Les meilleures adresses pour visiter La Baule © carcajoupictures & labauleguerande

Les meilleures adresses pour visiter La Baule © carcajoupictures & labauleguerande

Pas l’ancienneté de Deauville, ni la renommée festive de Cannes, de Nice ou de Monte-Carlo. Il faut dire qu’au XVIe siècle, tout ici était encore englouti sous l’océan, qui lors de ses tempêtes et raz-de-marée parfois incessants, fouettaient sans relâche un paysage de dunes mouvantes. Il faudra attendre le XIXe siècle, l’audace visionnaire d’une poignée d’hommes, une technique novatrice de fixation des dunes par les pins et la végétation, et enfin l’arrivée du chemin de fer, pour que l’étendue sauvage se transforme en une station balnéaire prisée : bienvenue à La Baule.

Que faire à La Baule © dnjga4 & labauleguerande

Que faire à La Baule © dnjga4 & labauleguerande

Dès 1913, La Baule se dote d’un club de plage, proposant des activités axées sur le sport, l’entretien du corps et l’esthétique. Les estivants participent alors à divers concours, celui de la plus belle automobile, du plus beau bébé ou, plus original, du plus beau mollet de baigneuse. C’est aussi l’époque du premier yacht-club et des grands prix automobiles de la ville. Quelques années plus tard en 1923, François André, fondateur du Groupe Barrière, rachète l’Hôtel Royal pour y développer le casino. Mais il ne s’arrête pas là. Soucieux de promouvoir la station, André aménage également un golf, une école d’équitation et un complexe de trente courts de tennis. Il fait venir des pur-sang pour les premières courses hippiques, organise des régates et des meetings aériens qui voient Mistinguett et Blériot virevolter dans les airs et Sacha Guitry voler de Paris pour séjourner dans sa somptueuse villa. F.S. Fitzgerald qui, la mine ravie, se réjouira « de tant de retenue chic ».

Se promener sur la côte © Alexandre Lamoureux & labauleguerande

Se promener sur la côte © Alexandre Lamoureux & labauleguerande

C’est dans cet héritage que s’inscrit encore aujourd’hui La Baule. Dans ce patrimoine à l’odeur de pins et façonné par le sport, le bien-être et cette élégance infiniment discrète, truitée de coups de soleil, de panamas et de chemisettes de lin. La préférence donnée aux constructions d’immeubles depuis les années 50 n’y aura d’ailleurs presque rien fait : les palaces et villas anciennes, vieilles sentinelles de la côte, plus éparses aujourd’hui il est vrai, se tiennent toujours là impavides et magnifiques. Sur la plage, les tentes aux bayadères bleues et blanches continuent d’offrir leur ombrage aux vacanciers, partis là piquer une tête, ici jouer au volleyball ou au Mölkky. Comme autrefois, mais quelques modes plus tard, on dispute des tournois de tennis et des courses de Dragons, on se pavane en belle auto le long du remblai, ou on se rend au festival littéraire des Écrivains en bord de mer ou à celui du Film et Musique de Film. Les journées filent comme le noroît des côtes, qui apporte sa fraîcheur les soirs d’été passés en famille autour d’une table bavarde.

Que faire à la Baule ? © david.bastard & labauleguerande

Que faire à la Baule ? © david.bastard & labauleguerande

Et lorsque la nuit s’abat enfin, la côte, redevenue silencieuse, s’illumine des éclats diffus des vieilles demeures et des immeubles, repaires nocturnes des marins et plaisanciers. Dans le murmure du ressac, l’océan s’applique à effacer les derniers vestiges des tours chancelantes de châteaux de sable et de quelques niniches abandonnées, leur tête sucrée enfoncée dans le grain humide. Sur le remblai, les immeubles et les grands hôtels se figent dans le bourdonnement extraordinaire d’une fête. Celle des habitants et visiteurs qui célèbrent, le teint hâlé, leur journée passée, l’air sain, les fruits de mer. Et ces neuf kilomètres de plage (De Pornichet au Pouliguen) de sable fin, le long de laquelle parfois, le vent souffle encore.

Le Castel Marie-Louise, un hôtel du groupe Barrière à La Baule © Barrière

Le Castel Marie-Louise, un hôtel du groupe Barrière à La Baule © Barrière

Un hôtel : Le Barrière Castel Marie-Louise

Le benjamin de la fratrie Barrière-La Baule est aussi le plus confidentiel. Niché dans un somptueux manoir Belle Époque, le Castel Marie-Louise fut acquis par François André pour l’offrir en gage d’amour à sa femme, Marie-Louise. Réhabilité en hôtel, il préserve l’intimité de ses 31 chambres et suites, dont les plus convoitées offrent une splendide vue mer ou sur les majestueux pins parasols du parc. Son élégance intemporelle, d’abord signée Jacques Garcia puis sublimée par Chantal Peyrat, se retrouve dans chaque détail. Ici, le raffinement s’exprime avec grâce, porté par un service d’exception où chaque attention est exquise. L’art de recevoir s’y épanouit dans une douceur jubilatoire.

Séjourner au Castel Marie-Louise, un hôtel du groupe Barrière à La Baule © Barrière

Séjourner au Castel Marie-Louise, un hôtel du groupe Barrière à La Baule © Barrière

La table, par Jérémy Coirier Fidèle à son terroir, le jeune chef originaire de Nantes sublime les saisons et magnifie les produits locaux avec une infime précision. Chaque assiette est une invitation au voyage. Goûtez son infusion de carapaces de crevettes et coquilles Saint-Jacques de Saint-Brieuc pour une mise en bouche exquise, puis l’araignée de mer, travaillée dans son entièreté, relevée de fenouil croquant et d’un souffle de safran de Guérande, pour une immersion marine d’une belle intensité. Le service s’active pour donner forme à ce qui est déjà une expérience gastronomique aboutie, où chaque détail compte. L’harmonie des saveurs, la justesse des cuissons et l’élégance des assiettes témoignent d’un savoir-faire remarquable. L’atmosphère, à la fois feutrée et chaleureuse, accompagne cette parenthèse culinaire avec justesse. Une adresse où l’excellence se conjugue à la sincérité, pour un moment jouissivement inoubliable.

Déjeuner au Castel Marie-Louise, un hôtel de charme à La Baule © Barrière

Déjeuner au Castel Marie-Louise, un hôtel de charme à La Baule © Barrière

Castel Marie-Louise
31 clés, prix à partir de 230 euros la nuit
1 Av. Andrieu, 44500 La Baule-Escoublac

Jusqu’à-25% avec le club Yonder Voir les prix sur booking.com

 

Le Spa de l’hôtel Royal

Passage obligé d’un séjour à La Baule, le spa de l’hôtel Royal permet une retraite bien-être d’exception, puisant dans les bienfaits de la mer. Sophrologie face à un aquarium de méduses, Aqua Pole Dance ou bassin de flottaison aux Eaux-Mères de Guérande, chaque soin thalasso célèbre ici l’eau. Week-end détente garanti. L’Enveloppement Vital Mer, régénérant et apaisant, et le Bain Reminéralisant, infusé d’oligo-éléments marins, sont deux des classiques de la maison, ré-imaginée là aussi par Chantal Peyrat qui signe ici un espace hors du temps dans cet hôtel de Bretagne entre bord de mer et cabine de Transatlantiques.

Profiter du spa de l'hôtel Royal La Baule © Barrière

Profiter du spa de l’hôtel Royal La Baule © Barrière

Hôtel Barrière le Royal 
6 Av. Pierre Loti, 44500 La Baule-Escoublac

Jusqu’à-25% avec le club Yonder Voir les prix sur booking.com

 

Un café : Le chalet Suisse

Il y aura bien entendu débat sur le sujet mais, les locaux vous le confirmeront, l’un des lieux incontournables de la Baule est son Chalet Suisse, qui avec plus de trente années d’exercice fait incontestablement quelques envieux. Son secret ? Une déco qui se moque de la mode, un service pas toujours au top mais inlassablement souriant, l’improbabilité d’une carte entre cimes des Alpes et vagues de l’océan, mais aussi une terrasse sur rue, idéale pour contempler l’effervescence des aléas de l’avenue de Gaulle. On vous l’a dit, incontournable.

114 Av. du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac

Une terrasse en bord de mer à La Baule © charlotte_bkk_ & labauleguerande

Une terrasse en bord de mer à La Baule © charlotte_bkk_ & labauleguerande

Une crêperie : La ferme du Grand Clos

Raffinée mais sans chichi, la Ferme du Grand Clos fait elle aussi partie des grands classiques de la station. Sa cuisine authentique, sublimant les produits frais du terroir, ravit les palais avec ses galettes de blé noir et de froment, spécialités de l’adresse. Le week-end, l’établissement pousse la coquetterie et se transforme aussi en rôtisserie, offrant une atmosphère chaleureuse et conviviale.

La Ferme du Grand Clos
52 avenue Mar de Lattre de Tassigny 44500 La Baule-Escoublac

Se régaler d'une crêpe bretonne © Monika Grabkowska

Se régaler d’une crêpe bretonne © Monika Grabkowska

Un lieu : le marché

Ouvert tous les jours, le marché de La Baule en aussi le poumon gourmet, une ode aux saveurs et aux saisons. Véritable antidote à la malbouffe, il offre aux flâneurs des étalages irrésistibles (certains tarifs notamment en période de vacances, stoppant parfois tout de même l’enthousiasme) de produits frais. Ici, l’on trouve les fruits des disputes des pêcheurs et mareyeurs, qui se sont écharpés dès l’aube pour les plus belles prises à la criée du Croisic : langoustines vivantes, huîtres du golfe du Morbihan, coquillages et poissons des côtes. Tandis que plus loin, horticulteurs, maraîchers, boucher, charcutier et fromager-affineur régalent les gourmets, de l’AOP à l’AOC.

Profiter du marché de La Baule © losviajesdemary & labauleguerande

Profiter du marché de La Baule © losviajesdemary & labauleguerande

1, avenue du Marché, 44500 La Baule-Escoublac

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